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Brèves de vie
27 juin 2017

LA BLONDE LA BRUNE ET LE TRUAND

Blonde et Brune

Le jour de l’arrivée du beaujolais nouveau. Un jeudi. On a commencé à déboucher les premières bouteilles vers à 17 h l'agence immobilière où je travaille. Pour fêter les ventes du mois et oublier celles qui ont cassés. 

Une heure du matin.  Nous sommes à l’Annexe. Une boîte de nuit situé sur le port de saint Laurent du var. je suis accompagné de la secrétaire et d’une nouvelle négociatrice embauchée la semaine dernière. La secrétaire de l’agence est une belle brune fine, déçu par son mari qui la trompe. Petite poitrine mais naturelle. Je couche avec elle depuis trois semaines. Nous faisons souvent l’amour dans les différentes pièces de l’agence le soir afin de tester la solidité des bureaux et de la performance du photocopieur. Tout le monde l'ignore, enfin c'est ce que je crois.

La nouvelle est blonde, plus grande, plus femme. Je la connais peu car on n’a pas eu beaucoup l’occasion de discuter seul depuis son arrivée, mais je sens que l’alcool la désinhibe au fil de la soirée. Nous dansons tous les trois sur la piste de danse ouverte sur la plage. La musique est nul, mais le Gin Tonic est bon. Du regard, je fais savoir à la secrétaire « Qu’est ce que tu vas prendre ce soir ». Son sourire en réponse me fait comprendre qu’elle a réussit à lire dans mes yeux.

Je leurs propose d’aller chercher 3 verres d’anesthésiants au bar et de les retrouver à notre table. Une jeune Barmaid croyant avoir gagné le concours "Miss Port Saint Laurent" me pose les verres sur le comptoir. Elle est fortement désagréable. Du coup, je me réjouis d’être arrivé en boite avec mon casse croute. Je prends les 3 verres dans mes mains et me retourne pour chercher notre table. La boite est rempli d’excités qui bougent, qui sautent et même qui vomissent. Ou sont-elles ? Je bouge la tête tel un chien sur une plage arrière de voiture quand finalement, j’aperçois de dos la chevelure brune de ma secrétaire en train d'embrasser quelqu’un. On n’est ni marié, ni divorcé, juste amant mais j’ai du mal à accepter qu’elle puisse faire ça en ma présence. Ni une, ni deux, j’attaque un slalom spécial entre entre les danseurs, j’évite les coups de coudes, coups de têtes, et coups de hanches. Attention, vomit, je glisse mais me récupère en appuyant mon coude sur les seins d’une fille qui me regarde en rigolant. Les verres que je porte sont déjà à moitié vides. Je stop mon slalom à 5 mètres d’elle. Ce n’est pas un homme qu’elle embrasse, c’est la nouvelle négociatrice.

" Whoua " Du coup, je réalise que je ne suis pas venu avec un seul, mais deux casses croutes.

" Alors les filles, on s’amuse bien, vous aimez la musique au moins ? "

Elles éloignent leurs visages l’une de l’autre et me gratifient tous les deux d’un joli sourire.

" Ne vous arrêtez pas pour moi les filles, suis pas jaloux "

Debout, mes trois verres à la main, je réfléchis à un plan d’attaque pour ne pas tout gâcher. J’analyse la situation. Je couche avec la secrétaire qui embrasse la nouvelle.

Action, réaction, je viens m’asseoir entre les deux, pose les verres où se qu’il en reste rapidement sur la petite table. Je me retourne vers ma brune et l’embrasse jusqu’à ce qu’elle tape sur le canapé deux fois avec la main pour me signifier qu’elle n’a plus d’oxygène comme le font les boxeurs pour jeter l’éponge. Je me retourne fièrement vers ma blonde en lui disant du regard « Moi aussi ma chérie, je l’embrasse » Sous entendu que par déduction mathématique, elle a aussi le droit de m’embrasser. Mais rien ne vient. Nous discutons de l’ambiance au travail comme si, rien ne c’était passé.

Il est deux heure passé, la nouvelle nous propose de boire un dernier verre chez elle. Avant même qu’elle est finit sa phrase, j’ai gobé mon Gin Tonic, je suis debout et j’ai déjà mis ma veste.

Nous voilà dans Polo de la blonde, je me suis proposé de monter derrière, ce qui n’est pas dans mes habitudes, mais dans le cas présent, ma position peut être stratégique. Sur la route, passant une main de chaque côté des appuis têtes, je leurs caresse délicatement les cheveux. Pas plus de réaction, la blonde conduit et la brune tient encore son verre qu’elle a embarqué en sortant de la boite.

Nous arrivons au Domaine du Loup, grande résidence au milieu d’un parc. Le gardien la reconnaît et lui ouvre la barrière. Nous nous garons et montons au huitième étage de l’immeuble La Siagne. Ma secrétaire s’assoit au bord du canapé et j’en profite pour me coller à elle. La blonde s’installe au sol sur le parquet et roule un joint. Pourquoi pas. Je me dis que ça ne va pas être simple car à aucun moment la blonde a ouvert une porte avec moi. D’ici qu’elles partent toutes les deux dans la chambre et me laisse sur le carreau, y a pas loin.

Je change de tactique, je mise tout sur la brune ou j’ai des garanties. Je commence par l’embrasser et poser ma main sur ses seins par dessus le chemisier, puis je déboutonne deux boutons. Pas de réaction négative, donc je continue. Je jette un œil à la nouvelle qui ne peux s’empêcher de nous regarder.

Je glisse ma main sous la jupe de ma compagne, les cuisses s’écartent comme par magie, je remonte jusqu’à sentir son string que je déplace légèrement. J’enfonce mes doigts. Sa tête est renversée en arrière sur le dossier du canapé et je commence à l’entendre gémir. Pendant ce temps, l’autre allume le pétard, rampe jusqu’à nous, puis me passe le joint. Sans me regarder, elle arrache les boutons de braguette, sort mon sexe et l’avale. Sa main gauche disparaît sous sa jupe entre ses jambes pendant qu’elle me suce. Son autre main à rejoint la mienne dans la chatte de ma brune.

Lendemain neuve heures à l’agence, la nuit a été courte et le repos pas au rendez vous. J’arrive le dernier munit de lunettes de soleil. Je ne suis pas le seul, les deux filles en portent aussi. Nous ne nous adressons pas la parole. Juste un petit "Bonjour" du coin des lèvres, ce qui a pour conséquence d’éveiller des soupçons chez notre patronne qui en temps normal voit déjà le mal partout.

Elle me convoque dans son bureau.

" Qu’est ce qu’il se passe avec les filles ? "

" Mais rien de spécial "

" Pourquoi vous faites tous cette tête ? "

" Je suis un peu mal en point, j’ai un peu abusé hier sur l’alcool, mais rien de plus "

Le ton monte

" Tu couches avec la secrétaire ? "

" Mais pas du tout, qu’est ce que tu t’imagines ? "

" Te fou pas de moi, elle me l’a dit la semaine dernière "

La salope, on avait convenu de ne rien dire.

" T’as fait quoi hier soir, tu t’es tapé la nouvelle en laissant seule la secrétaire ? "

J’avais envie de lui dire, que hier soir la gentille secrétaire a un peu brouter la chatte de la nouvelle hier soir pendant que cette dernière me suçait.

" Mais tu me prends pour qui patronne ? "

En disant cela, je savais que j’avais brulé ma dernière carte. Elle qui me connaissait par cœur depuis trois ans.

" Je le savais, j’en était sure, tu l'as baisé et l’autre, la pauvre, elle doit le sentir, c’est pour ça qu’elle est mal "

Bilan :  Un survivant : La gentille secrétaire brune

             Un blessé grave : Moi

             Un mort : La nouvelle a été virée en fin de matinée.

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